Ce drame historique suivant le destin de deux familles –une blanche, une noire– installées dans les années 1940 dans le fin fond du Mississippi bénéficie de nombreux atouts, à commencer par un casting de premier ordre dans lequel on retrouve Garrett Hedlund, Carey Mulligan, Jason Mitchell ou encore la chanteuse Mary J. Blige. Nouvelle déclinaison d'une trame classique du film d'action – une ancienne gangster est rattrapée par son passé quand ses ennemis kidnappent sa fille –, Furie se démarque par une exécution soignée et incarnée qui le place au-dessus d'un tas d'autres œuvres du genre. Un noël à El Camino (David E. Albert, 2017, 1h29). Ce teenage movie est un drôle d'objet. Ce dernier n'hésite pas en effet à humilier ses collaborateurs en public et est réputé pour sa vision « binaire » de leur travail : soit « c'est génial », soit, le plus souvent, « c'est de la merde »[a 15]. Sorti sur Netflix le même jour que le documentaire Tony Robbins, sur un sujet proche mais avec un point de vue beaucoup plus mordant, Rebirth tente de venir marcher sur les plates-bandes de David Fincher période The Game/Fight Club. Les féministes, à quoi pensaient-elles ? Carrie-Anne Moss et Richard Armitage notamment complètent le casting. Pourtant, alors que sa mort approche, lors de son ultime congé maladie en 2011, Steve Jobs reçoit Larry Page à son domicile de Palo Alto. Malgré ses fragilités, c'est ce qui fait encore la valeur de ce cinéma-là. Le résultat, sans aucun jugement, est fascinant, notamment par les témoignages intenses que Tony Robbins arrive à faire accoucher chez ceux qui sont venus l'écouter. Une vraie curiosité. Produit par Leonardo DiCaprio, ce documentaire engagé dénonce la corruption internationale qui pille les ressources de l'Afrique. Le 28 août 2008, l'agence Bloomberg publie par erreur une nécrologie de Steve Jobs de deux mille cinq cents mots dans son fil d'informations qui comprend des blancs sur son âge et la cause de sa mort (le fait est que les agences de presse gardent toujours sous la main des nécrologies préparées afin de réagir rapidement lors de la disparition de personnages célèbres)[99]. », Un de ses plus grands amis de l'industrie informatique est Larry Ellison, le patron fondateur d'Oracle. Ils ont pour ordre de rester les plus discrets possibles, mais là encore tout ne se passera pas comme prévu. (Nikhil Bhat, 2018, 1h40). Pour Elizabeth Holmes, l'amie de Steve Jobs depuis les années Reed, la principale raison de son intérêt pour Joan â hormis le fait qu'elle est belle, drôle et talentueuse â est qu'elle a eu une liaison avec Bob Dylan. Wozniak et Jobs se mettent au travail dans le garage de la maison familiale de ce dernier, à Los Altos, où, avec quelques proches, ils assemblent les cinquante premiers Apple I que Steve Jobs a vendus au magasin Byte Shop de Menlo Park[a 6]. Malgré une mise en scène très soignée et la présence de Maika Monroe, l'actrice principale d'It Follows, on peine à s'intéresser aux mésaventures de notre héroïne et à ses échanges avec la machine qui manquent cruellement d'un véritable enjeu. Scènes de sexe explicites, comportements déviants, zone grise… Ce drame japonais sur un groupe d'adolescents guidé par ses seuls instincts parfois les plus basiques détonne dans l'univers Netflix par son étrangeté. Ce biopic de l'Américaine Amberley Snyder tient tout entier dans son pitch soit l'histoire d'une jeune espoir du rodéo qui a 19 ans, victime d'un accident de voiture, se retrouve à moitié paralysée mais bien déterminée à poursuivre sa passion. «Au vieux pays de mes pères», un podcast qui invite à questionner l'histoire familiale. Tellement dommage. Une comédie adolescente convenue à réserver à un jeune public. Croisement fécond entre une satire du monde de l'art contemporain et le film d'horreur façon Destination finale, Velvet Buzzsaw délivre une imagerie à la fois froide, grinçante et inquiétante au service d'un humour pince sans rire. Une fable politique grinçante qui perd peu à peu de sa force dans les atermoiements attendus de notre héros. Et qu'il ne reste que ce qui compte vraiment. Tigre et Dragon 2 (Yuen Woo-Ping, 2016, 1h40). Mariage à Long Island (Robert Smigel, 2018, 1h56). Ma Vie après toi (Joanna Lombardi et Bruno Ascenzo, 2018, 1h44). La comédienne aperçue dans Game of Thrones incarne ici une pianiste aveugle qui entend sa voisine du dessus se défenestrer à la suite d'une dispute. Ãgé de treize ans, il n'hésite pas à téléphoner à William Hewlett, le président de l'entreprise qui porte en partie son nom[3]. Pour financer ses activités artistiques et commercialces, ce « roi de la polka » a un jour l'idée de demander à ses proches de financer directement en cash ses affaires contre d'importants retours en investissement. Ils sont parmi les premiers à recevoir cette décoration[123]. Un choix payant dans la deuxième heure où, par petites touches, il dessine une atmosphère singulière entre désespoir et résilience, portée par quelques rôles de femmes marquants autour de la performance impeccable de Marc-André Grondin. Soit l'histoire de Noah qui, par l'intermédiaire d'un photomaton, se voit donner l'opportunité de revivre la soirée où il rencontre la femme dont il est amoureux jusqu'à ce que celle-ci le devienne aussi. Théoriquement, le parti pris était intéressant. Lors de la Macworld Expo de lâan 2000, Steve Jobs enlève officiellement « intérim » du titre de sa fonction et devient directeur-général permanent. Cependant, en novembre 2014, Sony Pictures renonce à produire ce film et le traitement du film est mis en vente[135]. Remastered : Massacre at the stadium (Bent-Jorgen Perlmut, 2019, 1h04). Si Netflix a réussi un sacré coup en sortant par surprise sur sa plateforme The Cloverfield Paradox quelques heures seulement après la diffusion de sa bande-annonce lors du Super-Bowl 2018, c'est avant tout marketing. On y discute amour, bonheur, désir, racisme, appropriation culturelle dans une suite d'échanges stimulants et ouverts. D'abord, ils ont tué mon père (Angelina Jolie, 2017, 2h16). Cette captation de la performance de Beyoncé à Coachella en 2018, entrecoupée d'extraits des préparatifs du concert et de réflexions plus personnelles de la chanteuse sur sa vie, son rapport à son corps ou à l'histoire afro-américaine donne un bon aperçu de la force politique du projet de la star. À la tonalité desespérée du précédent opus qu'on se prenait comme un uppercut, le Coréen a préféré cette fois une légèreté plus amusée. Une comédie espagnole qui plutôt que travailler ses personnages en profondeur s'enferme peu à peu dans une série de gags et de rebondissements lourds ou attendus. Malibu Rescue (Savage Steve Holland, 2019, 1h09). Cette romance à l'italienne met en scène un jeune homme effrayé par sa paternité à venir qui va chercher des conseils en s'intéressant de plus près à la vie de son idole, le skateur Tony Hawk. Selon Adam Lashinsky dans son ouvrage Inside Apple publié en 2012, la lettre i faisant référence au statut d'intérimaire du PDG. La vie, ce n'est pas comme dans les comédies romantiques. De l'autre côté du vent (Orson Welles, 2018, 2h02). Parmi elles, la New-Yorkaise Alexandria Ocasio-Cortez dont le charisme emporte tout le film avec lui tellement la jeune femme crève l'écran. Que ce soit au niveau du travail des personnages ou de la tension dramatique, jamais 6 Days ne semble transcender son matériau d'origine. Steve Jobs continue à travailler pour l'entreprise qu'il a fondée jusqu'à la veille de sa mort[109]. Sur place, la jeune femme est victime d'une tentative de kidnapping forçant Sam à prendre la situation en main. Une comédie familiale pleine de bons sentiments, tournée dans un beau décor de Patagonie dans laquelle un orque vient aider un enfant autiste. Avec The Holiday Calendar, la saison netflixienne des films de Noël 2018 est lancée. ». » Et, à Apple, on n'a jamais eu de scrupules pour prendre aux meilleurs », et ajoute à propos de Xerox qu'ils ont raté le coche, qu'ils n'avaient pas conscience du potentiel de ce qu'ils étaient en train de développer alors qu'ils auraient pu devenir les maîtres de toute l'industrie informatique[N 4],[a 9]. Ce qui n'empêche pas Steve Jobs de dire à cette époque : « Le problème de Microsoft, c'est qu'ils n'ont pas de goût, absolument aucun. - cadence 20 mn + 20 s/cp : cela donne du temps pour réfléchir et des parties qui durent de 30 mn à 1 heure. En 2011, Forbes estime sa fortune personnelle à sept milliards de dollars, faisant de lui la trente-neuvième plus grande fortune américaine[48]. Un adolescent atteint d'une myopathie de Duchenne se lie d'amitié avec son aide soignant qui se remet tout juste de la mort de son fils. Il évoque cette substance psychotrope hallucinogène comme une des principales raisons de sa réussite, pour lui avoir ouvert l'esprit en grand[6]. Tout le reste est secondaire. «Die Hard with dick jokes». Blockbuster de July Hygreck a donc la lourde tâche d'incarner le premier en France sous bannière Netflix ce changement de paradigme dans la distribution. Bien que Jobs soit un chef charismatique et persuasif, certains salariés d'Apple le décrivent comme erratique et capricieux. La station de travail NeXT, le NeXT Computer, est commercialisée en 1988 pour un prix de six mille cinq cents dollars[a 17]. C'est alors que les ennuis commencent mettant en péril tout ce qu'il a construit.
Ses derniers mots, prononcés plusieurs heures avant sa mort, ont été « Oh wow. C'est un des événements cinéphiliques de cette année 2018. En 2012, tout juste diagnostiquée d'un cancer, elle écrit un one-woman-show sur sa maladie. L'effet d'attente créé par la présentation d'une mythologie riche finit par se dégonfler même si la suite de scène d'actions se regarde sans déplaisir. La référence est là. Ce film péruvien joue de la même manière des insignes de la modernité pour tenter de twister un peu les codes de la comédie romantique. Ce plaidoyer geek pour une poursuite de la conquête spatiale est porté par une telle bande de premiers de la classe qu'il en deviendrait presque contreproductif. Ce dernier explique sur une page publiée le 5 janvier 2009 sur le site apple.com qu'il souffre d'un « déséquilibre hormonal » depuis plusieurs mois[101]. Invité à interviewer le guitariste des Rolling Stones à l'occasion de la sortie d'un de ses albums solo, Morgan Neville débarque chez Keith Richards avec un tas de vinyles sous le bras. Une comédie policière enjouée qui se laisse aller à trop de facilités. Mais voilà que quelques mois plus tard, une enquête de la chaîne allemande ARD accuse la Russie d'un système de dopage contrôlé par l’État. Le Roi de la polka (Maya Forbes, 2018, 1h34). Le personnage de la jeune intello introvertie qui fait alliance avec la plus jolie fille du lycée pour décrocher chacune l'homme de leur rêve était prometteur sur le papier. Jobs écrit à ses collaborateurs pour expliquer qu'il a pris cette décision, à nouveau, pour se concentrer sur sa santé. On y suit les mésaventures de Jeremy (Syrus Shahidi) et Lola (Charlotte Gabris), un couple en crise après que la jeune femme, fan de super-héros, découvre que leur rencontre est basée en réalité sur un mensonge. L'occasion de louer les États-Unis comme terre d'accueil et de liberté en contrepoint à la politique défendue par Donald Trump, implicitement visé ici mais jamais explicitement attaqué. Avec Marlon Wayans (Scary Movie) dans le rôle principal, une comédie qui lorgne sans vergogne vers Un jour sans fin autour de l'histoire d'un fiancé qui revit en boucle la même journée jusqu'à être fin prêt pour son mariage. Si le film n'est pas exempt de maladresses avec quelques blagues un peu lourdes et des personnages secondaires qui peinent à exister réellement, il bénéficie néanmoins du charme de ses principaux intérprètes, d'une brochette de guests savoureuse et d'une manière assez fine de coller à l'air du temps. Paddleton (Alexandre Lehmann, 2019, 1h29). L'annonce de sa mort est faite par Apple sous la forme d'un communiqué de presse[110]. Ce qui donne à la fois une fraîcheur au film, que renforce le charme de Noémie Schmidt, mais aussi une certaine pesanteur. Le 21 décembre 2011, la société Graphisoft dévoile à Budapest la première statue en bronze au monde de Steve Jobs[132]. Robert Redford, Jane Fonda. How It Ends (David M. Rosenthal, 2018, 1h53). Une scène passée à la postérité[N 7] se déroule alors à Cupertino où Gates est venu seul pour prendre un véritable savon. Une tentative d'apporter un peu de gravité qui peine à toucher. On suit la jeune Lucy, étudiante, et Stupe, ancien soldat reconverti en concierge, tentant de survivre au milieu d'un chaos dont on comprend au fur et à mesure les tenants et les aboutissants. Vendu comme un film événement par Netflix, ce documentaire s'inscrit dans la lignée du dernier album de Lady Gaga, Joanne, dont il épouse le geste. La première fille de Steve Jobs, Lisa Brennan-Jobs, naît en 1978 de sa relation avec sa petite amie de l'époque, Chrisann Brennan. La platitude du titre saisit assez bien la valeur de l'ensemble, qui se regarde sans réel plaisir. Les rapports intergénérationnels y sont touchants et tendres. Catching feelings (Kagiso Lediga, 2018, 2h04). Je continuerai à le faire aussi avec des gens comme Mark Zuckerberg. Un premier film, difficile par endroits, mais prometteur. En sous-main, ses membres aident l'administration à contrôler l'établissement, assumant toute une série de basses œuvres. –Bon, si vous y tenez vraiment (30 films). Il y est question de Lionheart, une entreprise de transport qui connaît d'importantes turbulences financières au moment où son patron pense à laisser la main à son frère et à sa propre fille. Les observateurs ne manquent pas en effet de relever l'étonnant parallèle entre le Big Brother fracassé par Apple dans la publicité 1984 et l'apparition de Bill Gates lors de cette keynote[73],[a 38]. Histoires sensuelles (Zoya Akhtar, Dibakar Banerjee, Karan Johar et Anurag Kashyap, 2018, 2h00). Tous les vendredis matin, lâhumeur de Titiou Lecoq et sa sélection du meilleur des internets. Bonne surprise que cette comédie romantique indienne sur un professeur de musique qui se remémore son histoire avec une jeune et talentueuse élève devenue depuis une star. Ce troisième et dernier volet conclut de manière solide cette adaptation anime de Godzilla. Reste qu'Ari Sandel a le bon goût de ne pas se positionner sur le terrain de la morale pleine de bons sentiments pour finir par tenir un propos légèrement décalé aux canons sur l'amour. Deux jeunes femmes se voient chargées de rester sur une île à la suite d'un naufrage pour recupérer le corps des morts échoués quand reviennent des fantômes. Une jeune fille comprend peu à peu qu'elle a le pouvoir de voir les fantômes de personnes décédées. Ce nouveau volet de la série Remastered s'attache à la figure emblématique du bluesman Robert Johnson, dont la légende dit qu'il doit son talent à un pacte passé avec le diable. Née dans un village très pauvre, elle s'est découvert enfant un don pour le tir à l'arc. Steve Jobs annonce finalement sa démission de son poste de directeur général d'Apple le 24 août 2011. Mais bien sûr, il y a un loup, ou en l'occurence une louve qui vient perturber cette image idyllique. L'imagerie horrifique, soutenue par un casting solide (Dan Stevens, Michael Sheen), est suffisamment étrange pour fasciner. Après la crise financière de 2008, un des fidèles auditeurs se décide à lancer une opération pour tenter de récupérer ce trésor caché. The Outsider (Martin Zandvliet, 2018, 2h). Ce moyen métrage documentaire s'intéresse à une unité médicale qui accueille des patients souffrant de longues maladies. Si le pitch rappelle Un jour sans fin, sachez tout de même qu'Adam Devine est loin d'avoir le charme de Bill Murray et que l'humour ici n'approche jamais la finesse de celui d'Harold Ramis. Ils offrent en tout cas un fond d'humanité touchant à leurs personnages, qui se débattent au milieu d'une suite de quiproquos. Plutôt que de jouer les codes classiques de la comédie romantique et ses mutltiples obstacles souvent artificiels qui viennent bousculer l'amour de nos deux héros, Ritesh Batra prend le temps de donner une véritable épaisseur à ses personnages qui redécouvrent peu le plaisir de partager sa vie à deux. Ce décalque de Sans un bruit, dont on peut soupçonner Netflix d'avoir racheté les droits après le succès du film de John Krasinski n'en approche jamais la tension dramatique. Surfant sur un sentiment de peur, ils ont monté une entreprise qui prétend débarrasser les mauvais esprits qui hantent les maisons. Une mère célibataire prise en tenaille entre un boulot d'infirmière usant et les soucis que lui causent ses grands enfants n'est pas loin de sombrer dans la folie. Alors que leur mère est en prison, deux adolescentes se mettent à voler la marchandise de trains. Pour faire la promotion de ses produits, Jobs contacte le grand publicitaire de la vallée, Regis McKenna. Les autres regretteront à coup sûr de ne pas s'être plongés plus tôt dans une œuvre qui épouse les soubresauts de l'Amérique des années 1960 à nos jours, mais aussi de manière profonde et intime tous ces moments qui font le sel d'une vie. Son duo de charme avec la pétillante Laura Marano suffit à rendre cet ensemble globalement plutôt attendu agréable. Lointain cousin du Sex crimes de John McNaughton post Metoo et post Get Out, The Perfection se délecte de son scénario retors autour de l'attraction/répulsion de deux prodiges de la musique classique. Voir la bande-annonce
Ils se rencontrent pour la première fois en 1985 et deviennent de proches amis[87]. Mindhorn (Sean Foley, 2017, 1h29). Spike Lee filme ici le long monologue de l'acteur Roger Guenver Smith (Do The Right Thing, Summer of Sam, American Gangster...) autour de la vie de cet Afro-Américain à l'origine des émeutes de Los Angeles en 1992 après l'acquittement des policiers qui l'avaient battu aux yeux du monde. Tu le sais aussi bien que moi. Au début des années 1980, Jobs est l'un des premiers à cerner le potentiel commercial de l'interface graphique couplée avec l'usage d'une souris développée au Xerox PARC. Lors d'une de ses interviews enregistrées avec son biographe Walter Isaacson, Steve Jobs dit : « Lorsque j'étais à la recherche de ma mère biologique, j'étais évidemment aussi à la recherche de mon père biologique. Chauffeur de taxi devenu caméraman sur le tard, l'Américain Jon Alpert s'est pris de passion pour Cuba à partir des années 1970. Ils m'aimeront quand je serai mort (Morgan Neville, 2018, 1h38). Soit l'histoire d'une jeune femme qui se trouve une nouvelle colocataire et se lance dans l'écriture d'un blog sur le célibat pour tenter de conjurer une douloureuse rupture sentimentale. Burning Sands (Gerard McMurray, 2017, 1h42). Je ne suis pas un homme facile (Éléonore Pourriat, 2018, 1h38). Sur l'enchaînement des deux derniers produits phares d'Apple, Steve Jobs explique à Walt Mossberg lors du forum D8 en 2010 : « Tout a commencé avec la tablette. Pour comprendre le véritable enjeu de ce documentaire, mieux vaut donc se référer au titre original : Reversing Roe. Amy Poehler livre ici son équivalent américain des Petits mouchoirs avec cette histoire de week-end entre copines quinquagénaires ou approchant dans la vallée de Napa, en Californie. Tel père (Lauren Miller Rogen, 2018, 1h43). S'il rappelle bien entendu le rôle clé qu'a joué le New-yorkais dans le mouvement de popularisation du hip-hop, le film s'attarde surtout les mystérieuses circonstances de sa mort – Jam Master Jay fut tué par balle dans un studio d'enregistrement – et tente de déconstruire les différentes pistes criminelles envisagées. Plus que la dérive business d'un sport qui fait miroiter à de nombreux adolescents une porte de sortie vers la sécurité matérielle, c'est l'hypocrisie et le mensonge inhérent au système qui sont ici pris pour cible. Malgré un lead assez peu charismatique –Jeff Garlin se met lui-même en scène ici–, cette comédie policière Netflix peut se prévaloir de quelques personnages secondaires et gags rigolos. Ce film d'animation autour d'une jeune fille qui emménage une énième fois avec sa mère dans une nouvelle maison, cette fois hantée par des gnomes se partage entre scènes d'action gentillettes et bons sentiments sur l'amitié et l'appartenance. En janvier 1976, avant même la création d'Apple, Bill Gates écrit une fameuse lettre ouverte au club informatique, dont sont membres Jobs et Wozniak, pour fustiger l'utilisation libre des logiciels (en l'occurrence, son tout récent BASIC), créant un véritable précédent historique dans le monde numérique sur la question de la licence des programmes[71]. La forte séquence d'ouverture happe le spectateur et permet de donner du relief à la fois aux personnages et à la violence qui va suivre, à la manière d'un long cauchemar empreint d'un trauma psychologique. Certains de ces immigrants de diverses origines évoquent leur parcours et le pourquoi de leur démarche. Lâordinateur de seconde génération, le NeXTcube, est commercialisé en 1990. Il se lie alors avec ses nouveaux voisins et s'immisce peu à peu dans leur vie pour donner corps à ses personnages. The Ridiculous 6 (Frank Coraci, 2015, 2h). Après une entame alléchante présentant une bande de jeunes voyous essayant de faire leur trou abordée par un mystérieux mentor, le film retombe ensuite sur des ficelles un peu grossières où sera mise en danger leur loyauté. Sauf qu'au lycée, la voilà attirée par le grand frère de celui-ci. Riche d'un imaginaire foisonnant qui n'est pas sans rappeler l'univers Ghibli (mais sans la magie d'un Miyazaki), Big Fish & Begonia s'attache aux mésaventures d'un être céleste sauvé par un humain qui tâche ensuite de lui rendre la pareille. La promesse reste inaboutie. Et les ventes sont très décevantes[a 17]. Aucun homme ni dieu (Jeremy Saulnier, 2018, 2h05). Ils partagent le fait d'avoir eu très tôt la vision d'un monde où tous les foyers seraient équipés d'un ordinateur et d'avoir été des acteurs majeurs de cette évolution[69],[70]. ». Le film ne dit rien d'autres que les codes éculés qui le régissent sans jamais sembler vouloir les interroger ou les détourner. Ainsi David Bruckner finit par imposer une imagerie complexe qui ne sombre jamais dans le ridicule ou la facilité. Une comédie dramatique douce amère entre dépression latente et fantaisie enjouée. Mon âme sœur (Stéphanie Lang, 2018, 1h36). Voilà la question à laquelle s'attelle avec beaucoup d'enthousiasme cette comédie remarquée à Sundance qui se détourne habilement de quelques poncifs pour dresser le portrait touchant et enlevé d'une jeune femme (Jessica Williams) résolument tournée vers la vie. Ce qui me désespère, c'est qu'ils font des produits de troisième zone[a 39]. Une version inclusive et gentiment premier degré d'un genre pour le reste réglé comme du papier à musique. Song Kang-ho, acteur vu chez Park Chan-Wook et Bong Joon-Ho, livre là une nouvelle performance de choix. Team Foxcatcher (John Greenhalgh, 2016, 1h31). Trois ans après le superbe Blue Jay, le réalisateur Alexandre Lehmann et l'acteur et scénariste Mark Duplass collaborent de nouveau. Lors de son retour à la tête d'Apple en 1997, il arrête le programme caritatif de la firme. Die Hard a encore de beaux jours devant lui comme référence du genre. Ce petit quelque chose qui sans qu'on sache bien pourquoi efface les petits défauts comme par magie. En plus de son salaire, il obtient de la part d'Apple le remboursement de ses frais de transport (deux cent mille dollars en 2010)[47] mais aussi un jet Gulfstream V en tant que bonus.
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