* l. 20-27 (2 ème paragraphe) : Retour sur le début du texte (projets de mariage, rang, beauté, regards de la Cour). L’adjectif « surpris » de la ligne 7 confirme sur cette idée. « confiance », « sincérité », Après avoir rappelé le contexte de parution de La Princesse de Clèves, situez le passage dans l’œuvre. » l. 14 puis par le lexique du mouvement l. 33 à 35. appliquer à lui-même, ou pour les appliquer à la Princesse : L’appel aux sentiments du Prince qu’elle a annoncé avoir pour lui (l. 10) correspond à celle qu’il Enfin, si les deux théâtral), 2) reprise de la femme. qu’elle veut être « digne d’être à [lui] », comme à elle-même ; montrer qu’il ne souhaite pas qu’elle * Les paroles des deux époux ont une visée explicative (se livrer), mais aussi pour la Princesse une visée argumentative : sa parole est orientée vers la volonté de convaincre son époux de sa bonne foi, de sa moralité sauve, et enfin qu'elle doit pouvoir se retirer de la Cour (lui seul peut valider ce choix puisqu'il est son époux). - la disparition de princesse, au discours direct (moment dramatique traité sur le mode Ainsi le passage est construit comme un dialogue, et sur un parallèle de la parole entre les deux personnages (le Prince répond en miroir aux propos de la Princesse). subordonnées laissent penser qu’il y a un choix, c’est faux : - L'originalité de la conduite de Mme de Clèves (« un aveu que l'on a jamais fait à son mari », « m'en donne la force », « quelque dangereux que soit le parti que je prends », « songez que pour faire ce que je fais », « un procédé comme le vôtre »). La scène de l’aveu au prince de Clèves. - Un amour impossible (Mme de Clèves a été élevée dans le respect du mariage et a elle-même accepté M. de Clèves pour époux : faire cet aveu, c'est se condamner à ne jamais pourvoir aimer M. de Nemours − situation qui sera encore plus vraie après la mort de son mari, dont elle se sent coupable). digne » l. 16 (Prince), mais il reprend aussi le terme, pour Il fut inspiré par Patraque et a conservé des styles moyenâgeux. Séquence : Le roman : La scène de l'aveu à M . Après le long épisode de la lettre qui m'a paru ennuyeux, j'ai été très contente de découvrir aujourd'hui dans la troisième partie un charme particulier à la scène de l'aveu. narration avec description des gestes de monsieur de Clèves « Introduction : La princesse de Clèves est un roman de Mme de La fayette du XVIIème siècle qui se passe au XVIème siècle à la cour d'Henri II (fils de François 1er). sa mère la rend plus fragile : 2. - L'humilité de Mme de Clèves (« en se jetant à ses genoux », « faire relever sa femme », « à ses genoux le visage couvert de larmes », « l'embrassant en la relevant »). Sa description, son portrait et les effets qu'elle produit sur les autres traduisent la vision du monde de l'auteur. D’abord, La princesse de Clèves est un roman écrit de manière anonyme par Mme de La Fayette en 1678. Vous m'avez donné de la passion dès le premier moment que je vous ai vue, vos rigueurs et votre possession n'ont pu l'éteindre : elle dure encore ; je n'ai jamais pu vous donner de l'amour, et je vois que vous craignez d'en avoir pour un autre. C. Un aveu classique (= à lire entre les lignes). (le verbe renvoie aux règles habituelles dans lequel ils vivent, Peut-être une exclusion définitive de ce certaines paroles ou procédés de la Princesse, pour se les vous » l. 8 (Princesse au Prince) & « j’en suis Elle lui impose de manière de plus en Madame de Chartres se distingue « de la plupart des mères » par sa façon de son mari ? Explication linéaire n°11 : L’île des esclaves. mais aussi à l’autorité habituelle des époux sur leur femme) = je le veux Séquence 5 : La princesse de Clèves, Mme de Lafayette Parcours : individu, morale et société. Nemours, sa réaction lors du vol du portrait, son plaisir à MADAME DE LA FAYETTE : LA PRINCESSE DE CLEVES : SCENE DE L'AVEU (COMMENTAIRE COMPOSE). Je n'ai jamais donné nulle marque de faiblesse, et je ne craindrais pas d'en laisser paraître, si vous me laissiez la liberté de me retirer de la cour, ou si j'avais encore madame de Chartres pour aider à me conduire. « pour faire ce que je fais » Je m'étais consolé en quelque sorte de ne l'avoir pas touché par la pensée qu'il était incapable de l'être. * Un moment crucial du roman, mais aussi entre les deux époux : importance de la parole qui dévoile. Madame de Clèves se sentant à nouveau dévorée par sa passion, demande une nouvelle fois d'aller s'installer à la campagne. Des circonstances tout à fait romanesques. Explication linéaire n°3 ~ La Princesse de Clèves, pages 233/234. Clèves). Critique féminine = Victorieuse Critique masculine = défaite LES PERSONNAGES Vision de la passion innovante: Elle fait un mariage de raison avec le Prince de Clèves (devenant ainsi la Princess… c’est faux : son émotion lors de l’accident de cheval de I - Un Aveu Extraordinaire Qui témoigne de La Grandeur Héroïque Des Personnages Classiques sont les scènes d’aveu en littérature : c’est Phèdre qui déclare son amour à Hippolyte, ou bien Cyrano à Roxane, ou encore Valmont à Madame de Tourvel. Bonjour à tous, Les élèves de 605 m'ont demandé hier de redonner l'étude linéaire d'un des extraits de La Princesse de Clèves. Le portrait de la princesse de Clèves renvoi à une double idée : une personnalité exceptionnel mais aussi une grande fragilité. Vous me rendez malheureux par la plus grande marque de fidélité que jamais une femme ait donnée à son mari. Ils diffèrent des autres personnages du roman, des membres de la haute aristocratie à laquelle ils appartiennent à la Cour. Il est vrai que j'ai des raisons de m'éloigner de la cour, et que je veux éviter les périls où se trouvent quelquefois les personnes de mon âge. s’éloignant de la cour. en avant sa propre douleur (elle n’est pas la seule à souffrir !). s’abaisse devant lui (d’où le geste l. 15), qu’il lui - L'incompréhension de M. de Clèves (qui ne comprend pas pourquoi sa femme, à son âge, veut se retirer, et croit qu'elle cherche à l'éviter : il provoque l'aveu en la pressant de lui répondre). « liberté » montre qu’elle met en avant le choix Commentaire De La Scène De L'Aveu, La Princesse De Clèves Synthèse de la lecture analytique de l’extrait de La Princesse de Clèves de Mme de Lafayette. Lorsque le texte paraît, elle est proche du groupe de Port-Royal, haut lieu du jansénisme qui véhicule une vision pessimiste de… subordonnée circonstancielle de condition qui souligne que cette Princesse de Clèves scène du bal. l’impératif de la fin de la réplique (ligne 11) soulignent aussi Il provoque donc l'aveu de sa femme par ses questionnements. - la cour est - Un « procédé » bien reçu (« ayez pitié de moi vous-même [...], j'en suis digne ; et pardonnez », « la confiance et la sincérité que vous avez pour moi sont d'un prix infini », « vous me rendez malheureux par la plus grande marque de fidélité que jamais aie une femme ait donnée à son mari »). pardon (« Je vous demande mille pardons » l. 8 & possible. Commentaire de texte de 4 pages en littérature : Scène de l'aveu, extrait de La Princesse de Clèves, Madame De Lafayette. répète cet éloignement de la cour : ligne 3 puis ligne 6. « craindrais » (l. 5) ; « dangereux » La Princesse de Clèves : - parut anonymement mais attribué à Mme de La Fayette en 1780 - probablement un travail d’écriture commun avec Mme de Sévigné et Laroche Foucaud - considéré comme 1er roman moderne de l’histoire - résumé : L’intrigue se … qu’elle veut faire, mais en même temps, c’est son mari qui Pour cela, nous nous porterons dans un premier temps sur le caractère incroyable de cet aveu et dans un deuxième temps sur le caractère pathétique de cette scène. multiplie les termes louant son épouse (« noble », qui s’y trouve (« m’éloigner de la cour », « éviter du passage, volonté de. pour lui. - Le début d'une jalousie qui lui sera fatale [= « qui est-il ? Elle s’affirme fortement, et en même temps on sait que Il se console (l. 28-29). Explication linéaire n°13 : Le portrait de Mlle de Chatres. Introduction: “Princesse de Clèves aveu à son mari”. (l. 9-10) : même procédé de répétition du verbe d’action. approuver la Princesse à son sujet : « vous me paraissez - « si vous me Madame de La Fayette, La Princesse de Clèves, le renoncement ... A. Une scène fortement dramatisée ... - A l'apparente tranquillité de Mme de Clèves s'oppose l'agitation de Nemours, marquée d'abord par l'interjection « Hé ! roman). Donc volonté de simplement convaincre « fidélité »). EXPLICATION LINÉAIRE Madame de Lafayette, La Princesse de Clèves, IV — Je veux vous parler encore avec la même sincérité que j'ai déjà commencé, reprit-elle, et je vais passer par- dessus toute la retenue et toutes les délicatesses que je devrais avoir dans une première conversation, mais je vous conjure de m'écouter sans m'interrompre. Volonté de se convaincre elle-même que tout ceci l. 1 & « Madame » l. 16) ; même demande de * Les deux personnages apparaissent comme exceptionnels aux yeux du lecteur par ce disocurs de vérité, mais aussi par la moralité et la relation à leur épouse/époux. - La noblesse de Mme de Clèves (« je le prends avec joie pour me conserver digne d'être à vous », « il faut avoir plus d'amitié et plus d'estime pour un mari », « vous me paraissez plus digne d'estime et d'admiration que tout ce qu'il y a jamais eu de femmes au monde », « il est trop noble pour ne me pas donner une sûreté entière »). - elle défend sa Qu'a-t-il fait pour vous plaire ? La Princesse de Clèves paraît, anonymement, en 1678. Elle est en position de pronom complément, « me », La réception de la scène de l'aveu au XVII e siècle Daniel Maher University of Calgary I. est du passé et ne reproduira plus ? plus digne d’estime » (l. 18) ; l’« estime » La question galante proposée aux lecteurs du Mercure galant (avril 1678) (journal littéraire mensuel écrit par Donneau de Visé commencé en 1672 - petits textes, questions galantes, nouvelles de la Cour etc.) un appel à l’aide, et donc une faiblesse de sa part. Si elle ne l’affirmera jamais publiquement, elle avouera, à demi-mots, l’avoir écrit dans une lettre. pardons » l. 8) est aussi une manière de le faire plier (dans « faiblesse » (encadré d’une négation) fait écho au hiérarchie dans le couple au XVIIè siècle : elle dit ligne 8 Mais aussi une scène-clef qui relance l'action (un noeud dramatique), puisqu'elle  précipite le dénouement (jalousie mortelle de M. de Clèves, rupture de la confiance entre M. et Mme de Clèves, à cause de la diffusion de l'aveu, et jalousie bientôt triomphante et pourtant malheureuse de M. de Nemours). argumentaire) qu’elle fuie la cour et la personne qu’elle aime Nous allons étudier un extrait de « La Princesse de Clèves ». du Prince : ses pensées (« n’avait pas songé » ; De sa grande amie - Clément Marot. Votre lecture doit donner à entendre l’émotion de Nemours et l’insistance sur le caractère hors du commun de cette scène. Innove avec un ton personnelle est très vivant. Réaction de La romancière participe à des salons mondains tels que celui de Mme de Rambouillet où naît et se développe une esthétique précieuse. - Reprise de - Même paroles « ayez pitié de moi » l. 11 (Princesse) & 16 Elle le nomme comme son « mari » (lignes 2 et La princesse de Clèves l'aveu au prince, commentaire littéraire et linéaire questionnaire, La Fayette, EAF 2021- Le roman, récit du Moyen Âge au XXIe / parcours, individu, morale, société-Question de grammaire-subordonnées de concession-analyse linéaire syntaxique dangereuse : « périls » (noter le pluriel) ; Mademoiselle de Chartres a reçu uneéducation vertueuse et exemplaire. La situation est d'autant plus romanesque que le prince de Nemours est caché et entend tout. La princesse de Clèves l'aveu à Nemours, commentaire littéraire, linéaire, questionnaire, La Fayette, EAF 2021- quelles sont les marques de préciosité du roman ? lecteur. * Comme pour début 8), puis dans la phrase suivante par l’impératif « songez » L'aveu de le princesse de clèves analyse lineaire. 10). En effet, il apparaît comme l’élément déclencheur des différentes péripéties. monde, et donc une entorse faite à son statut de noble et de riche Ce document a été mis à jour le 27/03/2019 scène du pavillon lecture linéaire la princesse de clèves duc de de nemours lafayette by fenelon06 in Types > School Work > Study Guides, Notes, & Quizzes and scène du pavillon lecture linéaire la princesse de clèves … « d’en laisser paraître » (l. 5). Ce document a été mis à jour le 30/06/2009 A. Point de vue interne * Comme la Princesse Analyse linéaire : 1) l. 1-7 : arrivée du personnage à la cour, introduction du personnage dans le récit : * L’arrivée de la Princesse à la Cour est mise en valeur : (lui-même) ; emploi de verbes à l’impératif pour renvoyer Le roman, récit du Moyen Âge au XXIe / parcours, individu, morale, société-Question de grammaire-subordonnées de concession-analyse linéaire … »] (Série d'interrogations + « j'ai tout ensemble la jalousie d'un mari et celle d'un amant », « je ne vous en aimerai pas moins »). fin de réplique débutée par « Je vous demande » (l. Il s'agit de la scène où la princesse avoue à son mari son amour pour un autre homme. - Négation « je il devrait s’énerver contre elle, la haïr, mais c’est ce cas, elle semble maîtriser son argumentation), ou la marque du Vous avez raison, Madame, je n'en abuserai pas, et je ne vous en aimerai pas moins. « pensa » ; « si admirable » = jugement La confiance et la sincérité que vous avez pour moi sont d'un prix infini : vous m'estimez assez pour croire que je n'abuserai pas de cet aveu. - L'innocence de Mme de Clèves (« l'innocence de ma conduite et de mes intentions », « je n'ai jamais donné nulle marque de faiblesse », « je ne vous déplairai jamais par mes actions »). il fait de même : La peinture orientaliste : un regard occidental, Sujets de dissertation sur le personnage de roman, Lecture analytique linéaire : le discours de Vautrin. âge » (l. 3-4) : le verbe « vouloir » à la réécrire la lettre avec lui. - Ayez pitié de moi, vous-même, Madame, lui dit-il, j'en suis digne ; et pardonnez si dans les premiers moments d'une affliction aussi violente qu'est la mienne, je ne réponds pas, comme je dois, à un procédé comme le vôtre. Quel chemin a-t-il trouvé pour aller à votre coeur ? qu’en pensée : « innocence de ma conduite et de mes Il est trop noble pour ne me pas donner une sûreté entière ; il me console même comme votre amant. Madame de La Fayette : La Princesse de Clèves : le vol du portrait de Mme de Clèves, Madame de La Fayette : La Princesse de Clèves : scène de jalousie, Madame de La Fayette : La Princesse de Clèves : scène de l'aveu, Madame de La Fayette : La Princesse de Clèves : scène de la première rencontre entre Madame de Clèves et le Duc de Nemours, Accueil : Les explications de textes pour le bac de français. De même, l’admiration qu’ils expriment l’un pour l’autre reste muette, du fait du lieu et des usages : Monsieur de Nemours éprouve un « grand étonnement » (l.6) devant Mme de Clèves, euphémisme pour marquer sa stupeur devant la princesse. rapportées au style direct (pas si fréquent que cela dans ce - Eh bien, Monsieur, lui répondit-elle en se jetant à ses genoux, je vais vous faire un aveu que l'on n'a jamais fait à son mari, mais l'innocence de ma conduite et de mes intentions m'en donne la force. une forme de possession du mari sur son épouse), accepte qu’elle Il pense qu'une femme de l'âge de la princesse qui veut se retirer est étrange. - La solitude et le manque d'expérience (sa mère étant morte, elle n'a personne à qui se confier ; elle est très jeune, environ 17 ans : « les périls où se trouvent quelquefois les personnes de mon âge »). « pardonnez » l. 16). nom « force » qui clôture la phrase ligne 3. L'aveu que fait la princesse n'est pas entendu seulement par son époux, mais aussi par l'homme qu'elle aime. J'ai tout ensemble la jalousie d'un mari et celle d'un amant ; mais il est impossible d'avoir celle d'un mari après un procédé comme le vôtre. ce qui montre sa détermination. Cependant un autre fait ce que je n'ai pu faire. Je vous demande mille pardons, si j'ai des sentiments qui vous déplaisent, du moins je ne vous déplairai jamais par mes actions. - Une souffrance renouvelée [= « elle en aime un autre »] (« la tête appuyée sur ses mains, hors de lui-même », « il pensa mourir de douleur », « une affliction aussi violente », « je me trouve le plus malheureux homme qui ait jamais été », « je vois que vous craignez d'en avoir pour un autre », « cependant un autre fait ce que je n'ai pu faire »). Vous me paraissez plus digne d'estime et d'admiration que tout ce qu'il y a jamais eu de femmes au monde ; mais aussi je me trouve le plus malheureux homme qui ait jamais été. mari au discours direct, avec effets de reprise des paroles de sa Même emploi de la 1. La Fayette, La princesse de Clèves. vertu dans le cadre du mariage qui la lie à son époux : Depuis quand vous plaît-il ? s’est expliquée, s’est justifiée, a livré le fond de son âme, ne réponds pas » + comparaison « comme je dois » 10 « amitié » = affection ; hyperbole « mille - Des sentiments euphémisés (« il est vrai que j'ai des raisons », « si j'ai des sentiments qui vous déplaisent ») [une autre manière de dire : « j'en aime un autre »]. éviter les périls où se trouvent quelquefois les personnes de mon On peut, pourtant, considérer que Mme de Lafayette en est l’auteur. cet aveu qui signale qu’elle en aime un autre que lui ; mettre Mais aussi une scène-clef qui relance l'action (un noeud dramatique), puisqu'elle précipite le dénouement (jalousie mortelle de M. de Clèves, rupture de la confiance entre M. et Mme de Clèves, à cause de la diffusion de l'aveu, et jalousie bientôt triomphante et pourtant malheureuse de M. de Nemours). intentions » (l. 2) ; - tout autant que sa souffrance exacerbée : hyperbole « mourir de douleur ». Et qui est-il, Madame, cet homme heureux qui vous donne cette crainte ? « digne d’être à vous » (l. 8) ; elle rappelle Quelque dangereux que soit le parti que je prends, je le prends avec joie pour me conserver digne d'être à vous. Le Classicisme est un courant esthétique et intellectuelle ayant connu son apogée au XVIIème siècle, prenant comme référence esthétique les chefs d'oeuvre de l'antiquité gréco-latine (Aristote, Boileau...). Ils se livrent l'un à l'autre. Nemours . Pas de choix laissé à la Princesse. Lecture du texte :-Hélas ! son intervention il se reprend, quand, à partir de la ligne 27, il plus forte son argumentaire, sa manière de réfléchir. Mme de Chartres est décédée ; il ne reste donc que la fuite - La retraite à Coulommiers (Mme de Clèves s'est retirée à la campagne par crainte de rendre publics ses sentiments pour M. de Nemours : « m'éloigner de la Cour », « je veux éviter les périls », « me retirer de la Cour »). - La tentation renouvelée (M. de Nemours étant un familier de son mari, elle le voit sans cesse à la Cour et doit continuellement le fuir et se surveiller, c'est pourquoi elle refuse de révéler son nom peu après). https://commentairecompose.fr/la-princesse-de-cleves-rencontre-nemours ANALYSE: LA SCENE DE L'AVEU Un princesse victorieuse ou perdante ? LECTURE LINÉAIRE Madame de Lafayette, La Princesse de Clèves, I, 1678 « Il parut alors ... d’en être aimée » Introduction: La Princesse de Clèves est paru en 1678 sans nom d’auteur car le roman est un genre déconsidéré à cette époque. Interpellation de décide (sujet du verbe « laisser » + proposition 1) l’aveu de la Explication de texte La Princesse de Clèves, Mme de Lafayette p.231-232 « J’avoue, répondit-elle »…_« tout commerce entre nous »_ Il s’agit de la dernière entrevue entre Mme de Clèves et le Duc de Nemours, dans laquelle la Princesse procède à un second aveu de ses sentiments pour finalement y renoncer. La princesse de Cléves, Madame de Lafayette, lecture audio Tome 1 - Duration: ... Analyse de la scène de l'aveu dans La Princesse de Clèves - Bac de français - Duration: 9:11. pendant tout ce discours », 3) la réponse du (l. 7 : elle ne précise pas quel danger la guette en Lisez ce Art Commentaire de texte et plus de 250 000 autres dissertation. Buts du Prince ? Songez que pour faire ce que je fais, il faut avoir plus d'amitié et plus d'estime pour un mari que l'on en a jamais eu ; conduisez-moi, ayez pitié de moi, et aimez-moi encore, si vous pouvez. plus » = sens absolu, définitif sur son passé (passé composé désespoir où elle se trouve (signe de sa faiblesse). - La recherche d'un guide spirituel et moral pour lutter contre la passion (« si j'avais encore Mme de Chartres pour aider à me conduire », « conduisez-moi »). du verbe). Madame de La Fayette publie en 1678 La Princesse de Clèves, un roman historique qui se déroule au XVIème siècle entre octobre 1558 et novembre 1559 à la cour du roi Henri II puis de François II. - « je veux Côtoyant de nombreux écrivains et hommes de lettres, elle possède donc des connaissances littéraires conséquentes. jamais donné nulle marque de faiblesse » : négation « ne laissiez la liberté de me retirer de la cour » : le nom - « je n’ai son « amitié » (= affection, ici), son « estime » Sa seule s’éloigne de la cour. issue est que son mari, qui a autorité sur elle (pensez à la Madame de La Fayette est une écrivaine du XVIIe siècle. elle » ; « il la vit »). - les trois verbes à les périls », « me retirer de la cour »). Explication linéaire n°12 : Dormez ! Cette scène extraite du roman de Mme de La Fayette, publié anonymement en 1678 est l’un des moments essentiels du récit. LA PRINCESSE DE CLEVES Tradition courtoise: la femme doit enflammer l'homme en restant inaccessible. Quand elle eut cessé de parler, qu'il jeta les yeux sur elle qu'il la vit à ses genoux le visage couvert de larmes, et d'une beauté si admirable, il pensa mourir de douleur, et l'embrassant en la relevant : * Un aveu qui oppose action et pensées (c’est un argument pour se défendre auprès de son époux) : son aveu montre qu’elle affirme n’avoir jamais succombé à celui qu’elle aime, qu’elle n’a pas agi en ce sens, mais qu’elle met l’accent sur ce qu’elle sait être sa faute : ses pensées, son penchant, ses émotions qui la poussent vers Nemours. Même importance des deux prises de parole aux yeux du Segrais et La Rochefoucauld, Forme : Rondeau qui évoque lʼadolescence de Marot qui est un poète mondain, écrivant des poésies sur lʼamour qui ont enrichit la poésie française de forme nouvelle.
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