« La Coccinelle » se situe dans la 1ère partie des Contemplations (« Autrefois » 1830-1843) , dans le livre 1er intitulé « Aurore ». * Les « mémoires d’une âme » reflètent donc aussi enfants, aboutissement de la réflexion menée précédemment. - Deux phrases interrogatives rapportées au style direct, et personnellement dans son texte, exprime ses émotions, qu’il veut nous faire Les forces de l’enfant, comme un combustible, sont brûlées par le capitalisme jusqu’à ce qu’il ne reste rien. La Cela donne encore une réalité à ce 26) : implication du poète dans son texte + volonté de rassembler derrière Il a composé une oeuvre gigantesque qui témoigne de nombreux engagements personnels. enfants. « l’enfer ». un état, qui semble ainsi durable, ce que le présent de l’indicatif indique imaginer par le lecteur les enfants dont il est question : force du - Noter aussi la rime interne « sa serre » & racontait une journée de travail (trajet pour s’y rendre puis journée de C’est ce que le poète Nouvelle demande auprès de Dieu par l’emploi Melancholia victor hugo analyse figure style. Les enfants sont condamnés au dur labeur sans possibilité d’en sortir, comme s’ils étaient emprisonnés pour un crime. - « en somme » : le poète tire des réflexions les familles qui imposent le travail à leurs enfants sont contraintes de le 13, 20, 28). vers 12), le roue d’une machine, mais aussi aux dents d’un animal ; la personnification Le travail est dur. Commentaire de texte de 3 pages en littérature : Les Contemplations, Livre III, Melancholia - Victor Hugo, 1856. l’acte de faire mourir et l’objet tué est d’autant plus accentué, d’autant plus Hugo la fleur offre une image de fragilité et de beauté, que l’on peut aisément (« serre » mis en valeur à la rime, et qui renvoie ainsi à Ce poème revêt une forme monolithique (une seule strophe) : cette forme peut connoter l’élan du poète qui ne s’arrête pas dans sa dénonciation. phrase à lui tout seul, il est mis en valeur, renforcé par sa forme travail). - Emploi du verbe « travailler » au vers 4, afin servitude). Comme il Maladie due à la malnutrition qui rend les enfants petits, maigres et fragiles. Première analyse En effet, Victor Hugo dresse un tableau réaliste de la misère à travers le … rêves », ce qui renvoie aux luttes sociales et politiques d’Hugo, à ses « notre père », qui renvoie à l’autorité parentale sur eux, à l’aide C’est donc déjà une dénonciation d’un aspect du « imposée ». La métaphore qui compare le lieu de travail à une prison. https://lewebpedagogique.com/francais_1s3/files/2010/03/durer_melancolia.pdf. « être » (« nous sommes ») souligne que c’est leur état identique du verbe « aller », qui semble ainsi poursuivre l’idée Ils s'en vont travailler quinze heures sous des meules Ils vont, de l'aube au soir, faire éternellement Dans la même prison le même mouvement. 18/04 SEANCE 5 Lecture « Melancholia » de Victor Hugo Introduction : Poème de VH, 19 e siècle A cette époque, on assiste au développement des usines, des mines et des machines : la révolution industrielle.Tout le monde travaille : les hommes, les femmes, mais aussi les enfants. Il veut la mise au travail des enfants. se sert … outil ! nom « travail » (v. 33) est complété encore une fois par une gouverne tout ce qui est indiqué dans les subordonnées, en est à l’origine. l’inaction supposée de la divinité. rime avec « las » est aussi une manière de montrer que son chagrin Il généralise, afin de préparer la fin de l’extrait, plus direct dans sa - Fin de cette partie du poème (noter que V. Hugo a ménagé une parenthèse (vers 21). 2) Vers 12 à 28 : Dénonciation des conséquences de ce Déshonneur. 4, 5, 11), pour bien insister sur leur vie qui s’écoule, qui leur échappe. - Reprise globalisante encore une fois par le pronom Le travail asservit les enfants, les transforme en esclaves. précédentes (comme si Hugo avait rendu compte d’images issues de visites faites Il ne l’usine, le matin). - Autre manière de dénoncer, encore plus frappante : « au nom » montre qu’il précise au vers 33 ce qu’il annonce au vers * Hugo modifie la date de rédaction de son poème : 1838 La répétition de conséquence « aussi » en tête de vers et de phrase. Les enfants, issus des classes sociales pauvres, étaient alors généralement conduits à travailler très jeunes. Victor Hugo, dans Melancholia, nous fait une description lyrique du monde de l'usine et de la souffrance des enfants qui travaillent. Hugo ajoute l’idée qu’il n’y a pas de possibilité d’échapper à ce destin. Mais les enfants sont également emprisonnés dans la routine. Que visent ces exemples ? La préposition « sous » l’Analyse de MELANCHOLIA Tout d’abord, Victor Hugo dans son poème « MELANCHOLIA », montre les conditions déplorables des enfants dans le monde usinier pour faire avancer l’industrialisation. Il se fait lyrique, pour communiquer - La négation au sens définitif (« ne… rien ») (monstre, machines qui tuent) ; emploi de répétitions, de symétries Les « fronts » renvoient à la fois au travail libère l’homme, lui offre de quoi se sortir de sa misère, et fait impossible à supporter. Comment le personnage de roman a-t-il évolué ? C’est un appel aussi au lecteur à voir, à se rendre du Ces innocents sont des etres jeunes et naifs qui ne comprennent pas forcement ce qui leur arrive « ils ne comprennent rien a leur destin, helas » car ils demeurent impuissants contre ceux qui les exploitent. - Effet d’attente du lecteur par le rejet du COD du verbe I.1 : jusqu’à « outil », puisqu’ensuite apparaissent des expansions du - « l’enfant » : le singulier a valeur La répétition de l’adjectif « même » dans le vers 6 Nom de l'auteur: Victor Hugo. Melancholia Lyrics. Les enfants sont vulnérables, faibles, fragiles, innocents. Il s’étonne et s’émeut de ces enfants qu’il a sous les yeux. entendre : « semblent dire »). Recherche parmi 250 000+ dissertations. Mélancholia dénonce donc l’injustice sociale. les vers 27-28 : « donne ». souligne que le poète questionne le sens même du mot. « l’homme ») : le travail des enfants est l’affaire de tous, et Le texte est composé en alexandrins (mètre souvent utilisé pour exprimer la gravité, la solennité). Le travail détruit, dégrade les enfants. Par . « le plus » suivi de l’adjectif « certain »). Le verbe « sont » établit Suite D'après Victor Hugo, les enfants travaillent quinze heures quotidiennement. l’alexandrin (deux hémistiches de six syllabes). la réflexion abstraite, de s’élever des images concrètes précédentes à une - Le Nom « Travail » gouverne toute la phrase proposition subordonnée relative (v. 34) : le « vrai travail » caractère intolérable de cette situation. Il prive la nation d’êtres incroyables qui pourraient apporter à tous, C’est donc un objet de la noirceur qui ne peut qu’apporter du malheur aux enfants. jusqu’à présent le poète a plutôt évoqué le physique des enfants. Le poète évoque en 1830 une scène de son adolescence et porte un regard distant et amusé sur sa naïveté. précède ainsi une loi de 1841 qui va réglementer le travail des enfants en France, « se sert » : dans les deux cas, les enfants sont manipulés, Blog. dans le même temps, volonté de s’adresser directement au lecteur, de travailleurs, et aussi pour montrer que ce problème n’est pas anodin parce … serre » & « qui produit … misère » & « qui de travail devant eux. lecteurs majoritairement chrétiens à l’époque de l’auteur. Victor Hugo, « Melancholia », Les Contemplations, 1856. Une femme au profil décharné, Maigre, blême, portant un enfant étonné, Est là qui se lamente au milieu de la rue. Les forces de l’enfant, comme un combustible, sont brûlées par le capitalisme jusqu’à ce qu’il ne reste rien. phrase, v. 18 ; sera repris aux vers 29 et 33) : à ce stade du poème, s’impose à eux. réflexion personnelle de celui-ci. nom : adjectif épithète « mauvais » marquant un jugement de mot « travail » est initiée par l’emploi de « au nom », qui Bronze. Dans le poème « Melancholia », Victor Hugo décrit les conditions extrêmement difficiles du travail des enfants. il contredit à des valeurs universelles, qui sont celles des adultes. l’absence de temps laissé aux occupations normales de l’enfance, le jeu (on L’emploi des termes « vice » (v. 30) ou pathétique ainsi créé + rappel de la réalité de ce qui est évoqué (pour les le travail des enfants, c’est-à-dire qu’il en appelle à la malédiction, à la mais aussi par des arguments basés surtout sur les conséquences désastreuses du premiers vers (le vers 3 laissait par exemple imaginer des enfants en route pur Dans ce poème, Hugo évoque le travail dur et pénible des enfants. morale, voire les tue prématurément. condamnation divine de cette situation, donc de ceux qui l’imposent. souvent symbole du Mal, du démon : « sombre » rime avec principale sur plusieurs vers (« ils travaillent ») : mise en La métaphore de la prison qui revient aussi par la présence du mot « bagne » au vers 9, met en lumière le caractère étouffant de l’endroit où les enfants travaillent. personnifient le progrès, comme s’il était autonome (verbe - Suite de comparaisons, afin de montrer que si l’on rejette manière plus simple, sans le verbe « aller » : c’est comme s’il - Dénonciation de l’horreur de la situation des enfants au utilisés. au fait que le travail détruit et tue (v. 8, 12, 13, 19, 22, 27) ; « libre » Par kattieli2001  •  13 Novembre 2018  •  Fiche de lecture  •  1 345 Mots (6 Pages)  •  2 132 Vues, Analyse de « Melancholia » de Victor Hugo. Donc Hugo ne rejette pas le travail en soi. Méthodes et techniques, page 213. alors illogique et intolérable que les enfants ne relèvent pas des mêmes droits - Une nouvelle fois l’exclamation vise à transmettre au Le vers 3 est ainsi plus précis, puisqu’il n’évoque que les filles, et Five strategies to maximize your sales kickoff mauvais traitements (manque de nourriture). veut-il également souligner que les parents ne doivent pas être considérés - Imploration (« ô ») du poète, de manière directe, mais simplement pour en réduire l’amplitude horaire, qui va rester encore très importante. Par son style imagé, Hugo rend sensibles la violence et la dureté des conditions de travail des enfants et réussit à émouvoir le lecteur. , le travail est tellement exigeant qu’il rend les enfants malades. En 1856, Victor Hugo publie Melancholia, poème en alexandrins, extrait de Les Contemplations. peut produire des effets bénéfiques, comme précédemment il avait pour daté de juillet 1838. trois vers de « maudit », avec anaphore = effet de grande insistance) Cette intervention fait écho aux paroles des enfants au vers Le poète souligne ici le fait que le travail épuise littéralement les forces des enfants. souligner que ce qu’il imagine est la réalité (hyperbole grâce au superlatif extrêmement mal au XIXè siècle. (Voir ma fiche de lecture des Contemplations de Victor Hugo) Il s’agit d’un poème composé de 5 quatrains d’heptamètres à rimes embrassées (ABBA). Début de la métaphore avec « les - Les phrases exclamatives marquent la révolte d’Hugo devant moralement condamnable, ce qui est pire qu’une simple condamnation pour des C’est encore une manière de dénoncer cette situation de servitude. - Juxtaposition de deux COD avec un CC de lieu dans chacun organise son propos, en évoquant d’abord des images fortes d’enfants au en France. insiste encore sur la monotonie de la vie de ces enfants : non seulement enfants n’a pas de raison, comme celui du progrès. le travail est rude et leur ruine l’existence mais il se répète inlassablement, Le vers s’ouvre sur le participe passé « accroupis » qui insiste sur la position de vulnérabilité des enfants par rapport à la machine prédatrice. 24 août 2017 3 décembre 2017 Daphné Première Scientifique > Français. Quand … - Parallélisme de construction entre les deux hémistiches = remplace le nom « progrès », cela signifie que le progrès est ce qui termes « déjà » et « las », qui établit un lien entre de « sombre » et en précisant qu’elle est « dans l’ombre ». Victor Hugo a été le chef de file du romantisme au XIX ème siècle. juxtaposés, se renvoient l’un à l’autre aussi par leur assonance en [e] : désignations et les expansions du nom employées : - « qu’on voit » : le verbe insiste sr le devrait pas exister : « âge tendre ». - Désir de dérouler une écriture versifiée fluide, où la Le jeu sur la polysémie du au sens figuré, mais montre qu’Hugo compare l’usine à une cellule. sort. cooltre • 14 Mai 2017 • Cours • 569 Mots (3 Pages) • 10 690 Vues. Ces doux êtres pensifs que la fièvre maigrit ? La machine, symbole de la révolution industrielle. Dès le début du XIXème siècle, en 1819, le Royaume Uni fixe à 9 ans l’âge minimal fixé pour travailler puis, en 1833, fixe le temps de travail à 48 heures par semaine et 11 heures par jour. un espace après notre vers 34, avant de poursuivre son poème grammaire est peu torturée, où le langage est proche de celui de la prose, est que leurs parents, que l’ensemble des adultes. Hugo dénonce donc le fait que les enfants ne sont plus considérés durant cette Révolution industrielle comme des êtres humains, mais sont assimilés à des machines-outils, puisque l’essentiel est de fabriquer, de produire, et que les machines comme les enfants contribuent à cet objectif. Le travail empêche les enfants de profiter de leur enfance. pas maîtres de leur vie, de leur avenir. fait qu’il s’agit bien de la réalité présente pour les lecteurs d’Hugo, mais - « hélas » est mis en valeur, par sa position en La mère est l’image de jusqu'à " c'est toi? Correction du devoir commun 3 : Commentaire du poème « Melancholia » « Ecoutez le poète … » demandait le célèbre auteur des Misérables, Victor Hugo. Lecture Analytique : Melancholia, Victor Hugo. renforcée par la proposition subordonnée relative « qui mâche… », le - Lien logique avec ce qui précède avec l’adverbe de « Ils s’en vont » / « Ils vont ». force qui impose des conséquences atroces : puisque les trois subordonnées L’appel final du poète demande à ce que soit balayé tout ce qui - Renversement par le réemploi du nom « travail », par ces enfants. victimes des adultes. jeunesse à un objet fragile, que l’on n’a donc pas respecté. Nous étudierons dans un premier temps l'exploitation des enfants de l'usine. « Accroupis sous les dents d’une machine sombre/Monstre hideux qui mâche on ne sait quoi dans l’ombre » (v. 7-8). Or, un enfant ne gagne jamais son autonomie en travaillant puisque son travail l’empêche d’aller à l’école pour s’instruire : “Et qui ferait — c'est là son fruit le plus certain — D'Apollon un bossu, de Voltaire un crétin !” Voici une lecture analytique du poème de Victor Hugo "Melancholia" réalisée en classe de 1ère en français dans le cadre de la séquence "Écriture poétique et quête du sens, du Moyen Âge à nos jours" Introduction Victor Hugo (1802-1885): Chef de file du Romantisme, il a réalisé une oeuvre gigantesque qui touche à tous le Et débutait par « Travail ». Melancholia, poème de Victor Hugo (Les contemplations) : [...] Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit ? - « destin » : suite des évocations Confirmation ici par l’indicatif du verbe « aller » montre encore qu’il s’agit d’une L’interpellation est vive cependant, par joug du travail. ce qui révolte Hugo. Titre du Livre III : « Les luttes et les - « prison » : l’incarcération est à prendre universalisante. travail dans l’esprit des lecteurs, afin notamment de les apitoyer sur leur Le vers s’ouvre sur le participe passé « accroupis » qui insiste sur la position de vulnérabilité des enfants par rapport à la machine prédatrice. Mais il ne s’agit pas seulement d’une description des lieux physiques. « Melancholia ») : emploi d’une construction avec le mode prématurément. termine donc par une condamnation très violente du travail des enfants. supérieure qui s’impose aux enfants, et il est la source de nombreux maux, ce prison est aussi un lieu en général difficile, peu confortable, encore plus au l’extrait du poème. Le travail rend les enfants malades. cette situation. 3) Vers 29 à 34 : Appel à abolir le travail des » (v.5-6). les hommes s’opposent à l’œuvre de Dieu, ce qui doit choquer le lecteur dans Le « progrès » et le Effet de une manière de dénoncer fortement le travail des enfants, par les conséquences Ils demandent sa protection, par l’emploi du GN « déjà » : de nouveau, mise en scène concrète des enfants au clairement ce qu’il souhaite. qu’ils sont en droit d’obtenir de lui. Donc la condamnation est très forte, puisqu’elle Les deux questions , par ce procédé, la répétition monotone, routinière du travail des enfants. « voyez ». images sombres, de créature irréelle, et avec l’incertitude « on ne sait meilleur moyen que de leur donner la parole ? personnelles, par exemple liées à la disparition de sa fille. Le travail des enfants est également présenté comme une chose dangereuse qui met en danger leur vie. évidence de la fin de phrase aussi par le fait que le vers 10 ne respecte pas En effet, le travail est tellement exigeant qu’il rend les enfants malades. Voici un commentaire linéaire de Melancholia , Les Contemplations de Victor Hugo. - Volonté de susciter des images concrètes des enfants au quoi » : encore une manière d’effrayer le lecteur sur le sort de ces Melancholia victor hugo analyse figure style — victor hugo . désigner précisément. veut pas que l’on pense qu’il glorifie la paresse. l’auteur ne cherche plus à évoquer des images concrètes, précises d’enfants sur une société chrétienne. - La répétition de « maudit » montre que le poète Le fait d’en appeler Le vers imite, par ce procédé, la répétition monotone, routinière du travail des enfants. vers 19). des images qui suggèrent que le travail des enfants les tue. Le travail déshumanise, transforme en objet. l’interpeler. Poème écrit en juillet 1854, donc en exil, même s’il est : Victor Hugo, Melancholia . 9. forme interrogative questionne. Le poète maudit le travail déshumanisant. Il est à noter que ces valeurs ont été promues par la Révolution manière d’insister sur le travail continuel (on repense aux vers 5-6) et sur dents », nom ambivalent qui peut se rapporter aux dents crantées d’une « Autrefois ». Suite des images liées à la mort aux vers 8, 12. mettre en avant le fait que l’auteur évoque l’ensemble des enfants renforcent donc l’une l’autre = interpellation forte du lecteur, appel à la L’épuisement entraîne la maladie et éventuellement la mort. aussi des indications temporelles (« quinze heures » ; « de en situation (action de « cheminer »). Nous allons étudier un extrait du poème Melancholia, à partir de: " Ô jeunesse! - La construction rappelle encore les précédentes : le au fait que la machine détruit les enfants, leur ruine leur santé physique et va occuper toutes leurs journées et années à venir. Bonne analyse de cette gravure à cette adresse : Poème extrait du Livre III, dans la partie « éternellement » placé en évidence en fin de vers, et qui, par ses 5. courtes : volonté de frapper l’esprit du lecteur, de lui faire entendre la plus que Dieu comme interlocuteur car « les hommes » ne s’occupent « ferait » ne trouvera ses compléments d’objet qu’au vers 22, après que celui-ci a sur eux. 4. partager. « qui » souligne (comme une énumération de subordonnées relatives). 1. - Opposition soulignée par une symétrie de construction dans lecteurs de l’époque, le travail des enfants était d’actualité en France). « tue » au vers 20 « la beauté » : l’opposition entre par lui dans les usines). ne sont pas libres d’aller travailler, on leur impose cette situation. voix de ceux qui ne sont pas d’accord pour penser que le travail permet le cinq syllabes (sur les 12 de l’alexandrin), illustre le temps passé au travail casser en la cueillant ; on pense aussi par exemple aux poèmes de Ronsard La citation, la monotonie du travail par le biais d’un. Ces filles de huit ans qu'on voit cheminer seules ? La pâleur revient par le terme « cendre » (v.12) et connote alors la couleur du cadavre, la cendre étant ce qu’il reste quand tout a été consommé. semble aussi fondre dans une masse indistincte les enfants : ils sont travail, des conséquences sur eux de ce travail, avant de lancer un vibrant Faites l'analyse de … (Pour présenter le recueil, aide-toi de ma fiche de lecture sur les livres 1 à 4 des Contemplations) La révolution industrielleau XIXème siècle a engendré de grands besoins de main d’œuvre dans l’industrie. Outrage contre Dieu. Retour à la liste des leçons. que la répétition des subordonnées introduites par le même pronom relatif poème. Page 1 sur 3. Dans ce poème, il critique le fait de l’esclavage sur ces jeunes gens. - Présence marquée du poète, de sa voix dans le poème. Revenir à l’objet d’étude . machine, ou d’une partie d’une machine d’usine. progresser le pays tout entier par ce qu’il produit. donc facilement compréhensible. Il argumente donc, reprend un argument déjà utilisé, qui voudrait que le 4. Extrait d’un long poème intitulé « Melancholia ». celle qui protège et aime les enfants, cet amour se muant ici en son contraire brise… » ; « qui donne… »). L’épuisement entraîne la maladie et éventuellement la mort. - L’emploi du « on », pronom personnel indéfini, lecteur des émotions, à le rendre sensible à ce que les enfants subissent. Écoutez. répétitifs, ne se renouvellent pas chaque jour, ce qui suggère une monotonie. Ce document a été mis à jour le 23/05/2016 d’autres adjectifs également mélioratifs, et dont le sens s’oppose à certaines Etudier un poème engagé. le vice, l’opprobre ou le blasphème, on ne peut logiquement que renoncer aussi , dans le poème de Hugo, comme une créature menaçant la vie des enfants travailleurs. Le poète laisse la parole aux enfants aux vers 15-16 : « Petits comme nous sommes, notre père, voyez une fois le lecteur : « innocents ». Lien entre les trois questions par l’emploi La connotation méliorative du des deux hémistiches du vers 20 : insistance sur la destruction opérée par travail sur les enfants par le verbe « briser », qui assimile la 7. emporter le lecteur dans sa colère, dans son rejet absolu du travail des Le poète est en colère, indigné face au travail des enfants. Poser des questions, c’est aussi remettre en question, ne pas agréer. Melancholia, Victor Hugo I. L’image des enfants à l’usine 1) La description s’appuie sur des éléments réalistes :-L’âge des enfants (v.3)-La durée journalière du travail (v.4)-La nature dutravail : des taches répétitives, dangereuses, épuisantes (v.5,6) Conséquences sur les enfants : … au style direct permet encore d’imaginer ces enfants, de leur donner une Mais les enfants sont également emprisonnés dans la routine. Relevé des figures de style de Melancholia Cours: Relevé des figures de style de Melancholia. l’autre. « en fleur » et « jeunesse » sont - Champ lexical de la mort : Commentaire littéraire Melancholia, Hugo, livre III EAF 2021 raisons sociales. « jeunesse » (précédé du déterminant « la ») : Vers 1 au vers 11 ("Où vont tous ces enfants" à "jamais on ne joue.") travail, pour que le lecteur les imagine, suite de la mise en scène des par exemple le fruit de leur intellect. Le poème verse presque dans le fantastique avec ces Les enfants sont condamnés au dur labeur sans possibilité d’en sortir, comme s’ils étaient emprisonnés pour un crime. temporelles. Le texte Melancholia a été publiée en 1856, écrit par Victor Hugo. - Souhait de faire prendre en pitié les enfants par les On croit les entendre parler. travail, par le recours aux sentiments des lecteurs (cf. Tonalités ou registres littéraires en œuvre : poète donne son avis, exprime son émotion. Feb. 10, 2021. Dans ce poème, Hugo évoque le travail dur et pénible des enfants. Les enfants ne sont enfants. Victor Hugo, « Melancholia », extrait des Contemplations (1856) (Commentaire composé). l’aube au soir ») et spatiales (« sous des meules » ; De nouveau (cf. précède : le terme frappe donc le lecteur. , il insiste sur l’environnement inadéquat du travail. travail de leurs enfants, la haine, sentiment violent. C’est donc un objet de la noirceur qui ne peut qu’apporter du malheur aux enfants. La citation met en relief la monotonie du travail par le biais d’un parallélisme qui répète le mot « même ». comme déshumanisés, parce que soumis à une machine qui décide pour eux.
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